La Belgique confirme l’enquête sur la menace d’espionnage entre Malte et la Chine

Les liens de Malte avec la Chine ont été mis en lumière après que les services de renseignements belges ont confirmé qu’ils enquêtaient sur les soupçons d’espionnage de l’ambassade du pays en face du siège de la Commission européenne à Bruxelles.

Un porte-parole du service belge de la sécurité intérieure, la Veiligheid van de Staat, a fait cette révélation inhabituelle sur l’existence de l’enquête après que le journal français Le Monde ait fait état de soupçons d’espionnage par l’État chinois.

Il a été affirmé qu’une enquête avait été lancée par les services de renseignement belges après que des agents britanniques aient indiqué que les Chinois utilisaient l’ambassade de Malte comme “tour d’espionnage” pour écouter les institutions européennes.

L’allégation portait sur un “accord de coopération” conclu en 2006 avec le gouvernement maltais, d’une valeur de 300 000 euros, par lequel Pékin avait fait don de meubles à l’ambassade du pays à Bruxelles, qui venait d’être achetée et comptait 13 étages.

Il a été suggéré que les autorités belges étaient préoccupées “depuis des années” par le fait que ce matériel était utilisé pour espionner en face les principales institutions de l’UE. Cette allégation fait suite à l’ouverture par les procureurs allemands d’une enquête sur un ancien diplomate de l’UE soupçonné d’avoir commis des actes d’espionnage au nom de la Chine.

Un porte-parole de la Veiligheid van de Staat a confirmé leur intérêt pour les activités menées à l’ambassade de Malte, mais a ajouté qu’aucune preuve d’espionnage par la Chine n’avait été mise au jour.

“Les Chinois ont participé à la rénovation du bâtiment de l’ambassade Dar Malta en 2007, et cela a attiré notre attention – sans qu’aucun service étranger ne nous en ait averti”, a déclaré le porte-parole au journal De Morgen. “Mais il n’y a jamais eu aucune preuve que l’espionnage chinois ait eu lieu de l’intérieur du bâtiment”.

Le gouvernement maltais a également nié toute preuve que la Chine ait utilisé son ambassade auprès de l’UE, connue sous le nom de représentation permanente, tout en concédant qu’elle avait équipé le bâtiment avec du mobilier “donné par le gouvernement de la République populaire de Chine pour installer, conformément aux procédures de sécurité applicables, dans la représentation permanente, ce dont le gouvernement reste reconnaissant”.

Un porte-parole a déclaré : “Le gouvernement confirme que le bâtiment abritant la représentation permanente a fait l’objet d’audits internes et externes et a constaté que le bâtiment était en bon état. De plus, 80% du mobilier mentionné a été éliminé et remplacé par du nouveau mobilier acheté à Malte au cours des deux dernières années”.

Par précaution, les téléviseurs donnés par les Chinois qui pourraient être connectés à une source d’énergie n’ont pas été installés et tous les meubles en bois ont été scannés à leur arrivée, a déclaré une source du gouvernement maltais au Times of Malta.

L’affaire a néanmoins suscité des inquiétudes quant aux liens entre la Chine et Malte, qui a longtemps été considérée comme une porte d’entrée potentielle pour les intérêts chinois en Europe.

En 2014, Malte est devenue le premier pays européen à signer un protocole d’accord avec le gouvernement chinois sur la participation de l’île méditerranéenne à l’initiative “ceinture et route” de Pékin, par laquelle elle prévoit d’investir dans des infrastructures en Asie, en Europe et en Afrique.

En 2014, l’entreprise publique chinoise Shanghai Electric Power a dépensé 320 millions d’euros pour acquérir une participation de 33 % dans la société énergétique maltaise Enemalta.

La Chine construit une ambassade de cinq étages à Malte sur un site de 19 000 mètres carrés et des inquiétudes ont été exprimées quant à l’abus des visas dits “dorés” vendus à de riches citoyens chinois, qui permettent la libre circulation dans l’UE.

Un porte-parole de l’ambassade chinoise en Belgique a déclaré que les allégations d’espionnage étaient fausses.

Le statut des lois sur les casinos en ligne dans les pays francophones

Nous sommes maintenant 20 ans dans le 20e siècle et la situation juridique des casinos et des jeux d’argent en ligne est encore quelque peu floue. Les règles et réglementations varient d’un pays à l’autre, certaines interdisant complètement toute forme de jeu de casino en ligne, d’autres l’autorisant et d’autres encore ne répondant pas entièrement à la situation.

Nous allons ici évaluer la situation dans les pays francophones.

France

France

Bien qu’elle ait été inventée en France au XVIIe siècle, la roulette est un jeu auquel on ne peut pas jouer en ligne dans le pays aujourd’hui. Il en va de même pour les machines à sous en ligne et les autres jeux de hasard populaires des casinos en ligne, car ils ont tous été jugés trop addictifs par le législateur. La législation entrée en vigueur en 2010 – la loi française sur les jeux d’argent – a au moins ouvert le secteur des jeux d’argent en ligne à la concurrence des opérateurs étatiques, mais les lois interdisent toujours les jeux mentionnés ci-dessus, ainsi que la diffusion des paris et des échanges comme Betfair.

Le poker en ligne (un jeu qui aurait également ses racines en France), les paris sportifs et les paris sur les courses de chevaux ont tous été rendus totalement légaux par la loi française sur les jeux de hasard, l’idée étant que, contrairement aux jeux comme la roulette, ils dépendent de la connaissance ou de l’habileté à jouer pour gagner.

Un organisme de régulation connu sous le nom d’ARJEL (l’autorité de régulation des jeux en ligne) a été créé par la loi sur les jeux d’argent. Il supervise spécifiquement les jeux d’argent en ligne en France, en adoptant une approche plus active pour lutter contre les opérateurs étrangers non agréés qui acceptent des clients français que les organismes de régulation de nombreux autres pays. L’ARJEL publie une liste des opérateurs de jeux en ligne actuellement agréés, les favoris mondiaux comme PartyPoker et Poker Stars étant autorisés à concurrencer les entreprises publiques traditionnelles.

Canada

Canada

Aujourd’hui, presque toutes les formes de jeux de hasard ont été légalisées sur le territoire du Canada. Cependant, les jeux d’argent en ligne sont considérés comme une situation plus délicate, car le gouvernement du pays n’accorde pas de licence aux entreprises locales pour l’exploitation de casinos sur Internet.

L’exploitation des casinos et des jeux de hasard sur Internet au Canada a toujours été considérée comme une zone grise. Le pays était un farouche opposant aux jeux de hasard jusqu’aux années 1960, mais le gouvernement a ensuite accordé aux provinces le droit de décider si elles autorisaient les activités de jeu ou de poker sur leur territoire. C’est alors que certaines provinces ont commencé à organiser des loteries et que certains casinos ont été construits dans le pays.

Actuellement, selon le code pénal du pays, l’hébergement d’un site de jeux d’argent sur le territoire du Canada est défini comme illégal. Cependant, chaque province a la permission de légaliser certains types de jeux de hasard qui peuvent être “exploités sur ou par ordinateur” sur son territoire. C’est ce que l’on considère en fait comme ouvrant la porte à chaque province canadienne pour décider de la question de la légalisation de l’exploitation des jeux d’argent en ligne dans ses propres limites.

La situation est considérée comme encore plus complexe du fait qu’un article du Code pénal canadien précise que seul le gouvernement du pays et ses provinces peuvent exploiter une forme quelconque de jeu.

Il existe une exception à cette règle : la nation mohawk de Kahnawake a reçu l’autorisation de fournir son propre site web de casino aux joueurs. Cette opération a été fortement contestée par le procureur général du pays, qui l’a qualifiée d’illégale au regard des lois canadiennes sur les jeux de hasard. Cependant, aucune action n’a été entreprise contre la nation mohawk de Kahnawake, y compris la fermeture du casino.

Belgique

Belgique

En Belgique, les jeux de hasard en ligne sont légaux depuis 2011, contrairement à de nombreux autres pays européens qui ont effectivement interdit toutes les activités de jeu en ligne. La position du pays en tant que pays hôte de l’UE lui impose une certaine pression pour qu’il se présente comme une nation modèle suivant les règles du libre-échange et du marché concurrentiel, mais cela entre parfois en conflit avec la manière dont les Belges préfèrent gérer les choses. Le pays souhaite toujours exercer une certaine forme de contrôle sur les activités de jeu, tant en ligne que dans les casinos physiques, afin de protéger les joueurs vulnérables contre la dépendance.

La Belgique parvient à cet équilibre en grande partie grâce à l’introduction de la loi belge sur les jeux d’argent de 2011, qui les a officiellement réunis en une seule et même entité. Pour qu’une société puisse fournir un service de jeux d’argent en ligne dans le pays, comme les casinos en ligne, elle doit également posséder une licence pour une opération physique, de briques et de mortier. Le gouvernement a maintenu une limite sur les licences qui peuvent être accordées, ce qui rend particulièrement difficile pour les nouveaux pays de se conformer à ces restrictions. Cependant, il existe des moyens de contourner ces lois, comme l’a montré le cas de bwin.party. Initialement sur liste noire pour être uniquement en ligne, l’entreprise a ensuite obtenu une licence en s’associant avec le Casino Kursaal Oostende NV, basé en Belgique.

Bien entendu, certaines entreprises choisissent d’ignorer de manière flagrante ces règles, en offrant leurs services en ligne à des citoyens belges sans les licences appropriées. Afin de lutter contre ce phénomène, la Commission belge des jeux a commencé à dresser une liste noire des sociétés, qu’elle transmet aux fournisseurs d’accès Internet. Les amendes qui accompagnent l’inscription sur la liste peuvent être énormes, la plus importante à ce jour étant de l’ordre de 100 000 euros. Les citoyens belges surpris à jouer sur ces sites peuvent s’attendre à devoir payer environ un quart de ce montant. Bien que certaines sociétés, dont Bet-at-home, basée à Malte, aient affirmé que le blocage de leurs noms de domaine était une collecte de données illégale, ces affirmations ont été rejetées sans surprise, car il est également illégal pour elles d’essayer d’opérer en Belgique.

Cependant, en essayant à la fois de se conformer aux règlements de l’UE et de garder un contrôle, le gouvernement belge a constaté que son approche ne s’alignait pas sur les mandats de l’UE. En 2012, le Financial Times a publié une lettre d’un conglomérat d’opérateurs de bookmakers, pour la plupart britanniques, se plaignant du traitement réservé par le gouvernement belge au PDG de bwin, Norbert Teufelberger, exigeant que l’UE applique son propre traité et insistant sur la fin de ce qu’ils considéraient comme une “intimidation” via la liste noire. Cette campagne n’a toutefois pas abouti, car la dynamique a changé lorsque bwin a obtenu une licence d’exploitation en Belgique. La liste noire existe toujours à ce jour.

Suisse

Suisse

Les jeux de hasard de toute sorte ont été officiellement interdits en Suisse en 1921, interdiction qui est restée en vigueur jusqu’en 1993. Même cette nouvelle législation n’a pas complètement annulé l’interdiction, n’autorisant que les jeux de hasard à enjeux limités dans les casinos. Quelques années plus tard, la loi fédérale sur les jeux de hasard et les casinos a été modifiée pour autoriser les jeux de hasard à enjeux illimités dans les casinos suisses.

L’attrait de cette nouvelle activité semble avoir été immédiat, un cinquième des citoyens suisses étant désormais classé parmi les joueurs fréquents et plus de la moitié de la population jouant régulièrement à la loterie. On compte désormais 19 casinos répartis dans les 26 cantons suisses (États membres), ainsi que 11 hippodromes. Aucun canton n’en possède plus d’un, mais dans ces établissements, tout est permis, des machines à sous au pari mutuel.

Bien qu’une loterie nationale soit toujours illégale en vertu des lois de 1921, les cantons ont eu toute latitude pour mettre sur pied des loteries d’État individuelles. Plusieurs d’entre elles ont aujourd’hui fusionné, et seules deux sociétés gèrent la loterie : la Société de la Loterie de la Suisse Romande, qui gère la Loterie Romande, et Swisslos, qui gère Sport-Toto. Ces deux organisations ont rejoint l’Euromillions en 2004 et proposent désormais également des paris sportifs limités.

Toutefois, les jeux de hasard et les casinos en ligne sont désormais entièrement réglementés en Suisse. Une première révision a été lancée à la fin de 2013 et sera entièrement mise en place en 2019. Les langues nationales de la Suisse étant le français, l’allemand et l’italien, les joueurs de tous les cantons n’ont aucune difficulté à trouver des casinos en ligne qui répondent à leurs besoins linguistiques, et les banques suisses n’ont aucune objection à transférer des fonds à des bookmakers en ligne, même s’ils sont à l’étranger.

Luxembourg

Luxembourg

Les jeux de hasard au Luxembourg sont illégaux, sauf si une activité spécifique est expressément rendue légale par la loi. L’article 1 de la loi sur les jeux de hasard du 20 avril 1977 impose une interdiction totale des jeux de hasard dans le pays. Des actes réglementaires ultérieurs font une exception pour certains établissements et tendances de l’industrie des jeux de hasard. L’industrie des jeux d’argent en ligne est également désireuse de prendre une part de marché significative. A partir de 2017, il y a un casino et un réseau de la Loterie Nationale qui fonctionnent au Luxembourg.

Le gouvernement, qui a été formé il n’y a pas si longtemps, prévoit de légaliser certains nouveaux casinos. Même si les modifications à cet égard sont en cours d’examen depuis 2012, le processus est apparemment lent. En un an, les machines à sous ont rapporté 38 millions d’euros. Les recettes globales du casino luxembourgeois s’élèvent à 21 millions d’euros. Plus de 400.000 personnes visitent l’établissement chaque année. Le marché en ligne n’est pas réglementé pour l’essentiel. L’industrie luxembourgeoise des jeux de hasard est la troisième plus rentable de l’UE. L’industrie des jeux de hasard au Royaume-Uni est d’ailleurs la quatrième plus rentable.

Conclusion

Comme vous pouvez le constater, quel que soit le pays dans lequel vous résidez, le paysage juridique est extrêmement complexe, avec de nombreuses influences politiques et sociologiques, et il semble qu’il en sera ainsi pendant encore un certain temps.

Un ancien roi de Belgique a reçu l’ordre de faire un test ADN pour réfuter les affirmations d’un enfant de l’amour

La vie privée de la monarchie belge a fait l’objet d’un nouvel examen après que le roi Albert II de Belgique, qui a abdiqué en 2013, eut reçu l’ordre de se soumettre à un test ADN pour réfuter les allégations selon lesquelles il aurait conçu un enfant d’amour lors d’une liaison extraconjugale dans les années 60.

Albert, 84 ans, doit fournir un échantillon de salive aux tribunaux dans un délai de trois mois sous peine d’être présumé être le père de l’artiste de 50 ans Delphine Boël, selon une décision de la cour d’appel de Bruxelles.

Une décision en faveur de Boël conduirait à une répartition égale de la succession du monarque entre elle et les trois enfants qu’il partage avec son épouse italienne, la reine Paola.

Les avocats de Boël se sont félicités de la demande d’un échantillon du roi. “La blessure que le roi Albert a frappée quand il l’a chassée n’a pas guéri”, ont-ils dit dans un communiqué.

Alain Berenboom, porte-parole du roi, qui a été sur le trône de Belgique pendant 20 ans, a déclaré que son client recevait des conseils juridiques sur les prochaines étapes et les motifs possibles d’appel. Albert a nié la revendication de paternité depuis qu’elle a été rendue publique il y a plus de dix ans.

L’année a été difficile pour la famille royale belge. En mars, le prince Laurent, le plus jeune fils du roi Albert, a affirmé que ses droits de l’homme avaient été violés après que le gouvernement eut décidé de lui couper sa bourse annuelle. Laurent avait été accusé d’avoir travaillé à la pige pour des diplomates, ce qui l’avait amené à se présenter en uniforme de la marine lors d’une cérémonie marquant le 90e anniversaire de la fondation de l’Armée populaire de libération de la Chine, sans avoir été autorisé à le faire.

Parmi ses précédentes incursions dans des eaux profondément politiques, Laurent s’est rendu fréquemment en Libye entre 2008 et 2010 lors d’une tentative d’entrer en affaires avec l’un des fils de Mouammar Kadhafi.

Albert, fils du roi Léopold III, qui a été critiqué par Winston Churchill pour s’être rendu aux nazis et être resté en Belgique après l’invasion du pays, a abdiqué en 2013 pour raisons de santé.

Le même jour, la mère de Boël, la baronne Sybille de Selys Longchamps, parle publiquement pour la première fois de sa liaison présumée avec le roi dans une interview télévisée.

“Je pensais que je ne pouvais pas avoir d’enfants parce que j’avais eu une infection “, dit-elle au sujet de la relation que l’on prétend avoir eue de 1966 à 1984. “Nous n’avions pris aucune précaution.”

“C’était une belle période. Delphine était une enfant de l’amour. Albert n’était pas la figure paternelle, mais il était très gentil avec elle.”

Albert a admis par la suite que sa femme et lui avaient traversé une crise conjugale dans les années 1970, mais le roi n’a jamais admis avoir eu un enfant d’amour.

Boël cherche depuis cinq ans à obtenir la reconnaissance officielle du roi.

Alain De Jonge, qui représente Boël dans cette affaire, a déclaré à propos du dernier jugement que la cour ne pouvait pas forcer le roi à donner un échantillon.

“Personne dans notre pays ne peut être forcé de le faire, mais s’il refuse, cela peut désavantager Albert parce que le juge peut déduire d’un refus injustifié, en combinaison avec d’autres éléments du dossier, une ” suspicion factuelle de paternité “, a-t-il dit.

Marc Uyttendaele, un deuxième avocat agissant pour le demandeur d’asile, a déclaré au journal Het Nieuwsblad : “Il y a tellement de preuves que Delphine est la fille d’Albert II… Nous, les avocats de Delphine Boël, sommes très heureux de cette décision, qui est une affirmation sereine et forte des principes selon lesquels l’intérêt de l’enfant doit toujours avoir la priorité.

“Cette décision est une étape importante dans la difficile bataille que Delphine Boël a entamée après l’échec de toutes les démarches amiables, pour que son identité, et celle de ses enfants, soit enfin reconnue légalement.

Le Canada vient de légaliser le pot récréatif

Au Canada, les gens applaudissent, font la queue et klaxonnent en signe d’appui alors que les premiers dispensaires de marijuana du pays ouvrent leurs portes mercredi.

“Je fais faire une plaque avec la date, l’heure et tout. Ça ne sera jamais vraiment fumé. Je vais le garder pour toujours “, a déclaré Ian Power, qui a été parmi les premiers à acheter de la marijuana à St. John’s, une ville située dans la province la plus à l’est du pays, Terre-Neuve et Labrador.

Alors que les amateurs de marijuana continuent de célébrer cette journée historique pour le Canada, voici une introduction rapide pour vous mettre à jour.

Qui peut acheter de la marijuana au Canada ?

Les adultes pourront acheter, consommer, posséder et cultiver de la marijuana à des fins récréatives, en vertu de la loi. Au Québec et en Alberta, l’âge légal est de 18 ans ; il est de 19 ans dans le reste du pays. La mesure de légalisation de l’usage récréatif de la drogue a été adoptée par le Sénat en juin.

Où puis-je l’acheter ?

L’approvisionnement en marijuana à des fins récréatives pourrait être limité, du moins au début, dans certains magasins.
Les responsables de la Nouvelle-Écosse et du Manitoba ont déclaré qu’ils n’auront pas un grand choix, du moins pas le premier jour, a rapporté CBC News.

“Mon père sera mon premier client, et mon deuxième client sera une femme atteinte de[sclérose en plaques] “, a déclaré à CBC News Thomas Clarke, propriétaire du magasin de détail de cannabis Thomas H. Clarke’s Distribution à Portugal Cove-St. Philip’s.

La marijuana ne sera pas vendue au même endroit que l’alcool ou le tabac. On s’attend à ce que les consommateurs achètent le médicament auprès de détaillants réglementés par les provinces et les territoires ou auprès de producteurs sous licence fédérale lorsque ces options ne sont pas disponibles.

Est-ce que je peux entrer et sortir du Canada avec de l’herbe ?

Non, s’il te plaît, épargne-toi beaucoup d’ennuis. Que vous arriviez au Canada ou que vous quittiez le pays, il est illégal d’avoir de la marijuana avec vous, et vous pourriez faire face à des accusations criminelles.

Vous ne pouvez pas traverser les frontières internationales avec elle, même si vous allez au Colorado ou dans l’un des huit autres États américains où elle a été légalisée.

Qu’en est-il des charges antérieures pour l’herbe ?

Les autorités annonceront bientôt leur intention de gracier les Canadiens reconnus coupables de possession de 30 grammes ou moins de marijuana, a rapporté CTV, partenaire de CNN.

La production, la distribution ou la vente de produits à base de cannabis restera un délit pour les mineurs.

Pourquoi l’ont-ils légalisée ?

La loi canadienne, connue sous le nom de Loi sur le cannabis, découle de l’engagement pris par le premier ministre Justin Trudeau lors de sa campagne électorale de tenir la marijuana loin des mineurs et de réduire les crimes liés à la marijuana.

Certains professionnels de la santé au Canada ont dit craindre les conséquences de la légalisation de la marijuana. Des règles strictes continueront de régir l’achat et la consommation de marijuana.

Le gouvernement du Canada a également apporté des modifications aux lois sur la conduite avec facultés affaiblies pour tenir compte des répercussions de la conduite sous l’influence du cannabis.

La légalisation du cannabis devrait créer une industrie de plus de 4 milliards de dollars au Canada.

Où d’autre est-ce légal ?

Pas dans beaucoup d’endroits. Le Canada n’est que le deuxième pays au monde – et le premier pays du G7 – à autoriser un marché national de la marijuana. En décembre 2013, l’Uruguay a été le premier pays à légaliser la production, la vente et la consommation de marijuana.

Neuf États des États-Unis et le district de Columbia autorisent maintenant la consommation récréative de marijuana. Selon la National Conference of State Legislatures, la marijuana médicale est légale sous une forme ou une autre dans 30 États.

Selon BDS Analytics, l’industrie du pot a réalisé un chiffre d’affaires de près de 9 milliards de dollars en 2017 aux États-Unis. Les revenus tirés de ces ventes sont équivalents à ceux de l’ensemble de l’industrie des casse-croûte.

La coupe Ryder a démarré en France, mais la plupart des Français s’en fichent

Dans la plupart des pays hors de France, l’accueil de l’un des tournois sportifs les plus populaires au monde serait un motif de célébration. Mais alors que la coupe Ryder démarre en dehors de Paris ce week-end, la plupart des gens ne semblent pas le savoir, et encore moins s’en soucier.
Les Français aiment souvent à penser qu’ils sont différents et si ce n’est pas vrai, ils semblent certainement se démarquer lorsqu’il s’agit du golf et de leur indifférence totale pour le sport.

La Ryder Cup est le tournoi sportif le plus populaire au monde après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de football, et elle se déroule à Saint-Quentin-En-Yvelines près de Paris du 28 au 30 septembre.

Ce n’est que la deuxième fois dans l’histoire de la Coupe qu’elle se déroule en Europe continentale. Tiger Woods, l’ancien golden boy du golf, participera au tournoi pour la première fois en six ans.

Sur le papier alors, la 42e Ryder Cup est prêt à être un grand événement. Mais en déambulant dans les rues de Paris, en lisant les nouvelles ou en bavardant dans le bureau, on serait pardonné de penser qu’il ne se passe rien du tout.

Pourquoi en est-il ainsi ?

Pour commencer, les Français n’aiment pas vraiment le golf. Par exemple, combien d’entre eux savent qui est Arnaud Massy ? Très peu, mais cet homme français était exceptionnel. Il est le seul Français à avoir remporté un tournoi de golf majeur en …1907 ! Il n’y a aucune chance que cela se reproduise ce week-end, car aucun joueur français ne s’est qualifié.

Pourtant, les Français jouent au golf. La Fédération Française de Golf (FFG) compte 410 000 membres, soit moins que le nombre de joueurs inscrits pour le football, le rugby, le judo ou le handball mais plus que celui de la populaire pétanque, le temps de passage national.

L’une des raisons invoquées pour expliquer le manque d’intérêt des Français pour le golf est le manque de terrains de golf disponibles ou abordables en France. Le sport est perçu comme trop cher et élitiste, pratiqué dans les milieux d’affaires fortunés. Beaucoup de gens pensent que cela prend trop de temps, car les terrains de golf sont souvent éloignés de leur domicile.

La FFG, qui a récolté 36 millions d’euros pour l’organisation de la Ryder Cup, espère que ce tournoi va changer la perception française du jeu.

Lorsqu’elle a remporté la candidature pour accueillir la Ryder Cup de cette année en France en 2011, la Fédération a promis de rendre le jeu plus populaire. Elle espérait porter le nombre de ses membres à 700 000 (et a échoué) et a construit de plus petits terrains de golf dans des villes françaises pour encourager plus de gens à jouer. L’organisation a également insisté pour que le jeu soit joué dans les écoles.

Mais c’est une lutte difficile. Un récent sondage Odoxa a montré que seulement 48 pour cent des Français avaient entendu parler de la Ryder Cup et que seulement 20 pour cent d’entre eux ont dit qu’ils s’y intéresseraient.

La FFG espère qu’ils changeront d’avis ce week-end.

Analyse de l’industrie des casinos et des jeux de hasard pour 2018 au Canada

Il y a plus de 100 casinos juridiques en activité au Canada. Ils sont sous le contrôle des Premières nations, du gouvernement et d’organismes privés. L’industrie du jeu au Canada, qui comprend les casinos, les hippodromes et les paris sportifs, est considérée comme stagnante. C’est particulièrement vrai pour l’industrie des casinos. La recherche indique que les casinos dans les provinces sont sur le déclin.

Le jeu au Canada

Il existe de nombreuses formes de jeu au Canada. Et, il y a beaucoup de casinos répartis dans tout le pays. Cependant, il n’y a pas de casinos au Labrador, au Nouveau-Brunswick ou à l’Île-du-Prince-Édouard. Il s’agit d’un mélange de casinos tribaux des Premières nations, de casinos appartenant au gouvernement, comme à Niagara Falls, par exemple, et d’entreprises commerciales. Le Canada possède également des bureaux pour certains des principaux exploitants de casinos en ligne dans certaines provinces. Par exemple, la plus grande société de poker en ligne au monde, The Stars Group, a son siège social à Toronto. La société a également des casinos en ligne et des paris sportifs offerts aux joueurs, vous pouvez voir la plupart des jeux et des opérateurs ici. Le Canada a des paris sportifs, mais il n’y a pas une seule compagnie de paris sportifs au pays. Au lieu de cela, les Canadiens optent pour le pari de pari.

Dans l’ensemble, l’industrie du jeu a généré près de 17 milliards de dollars canadiens de revenus à l’échelle nationale. Cela représente une augmentation de 4,9 % par rapport à l’année précédente. Bien que l’ensemble de l’industrie ait connu une hausse, l’industrie des casinos est demeurée stable dans de nombreuses régions du pays.

Jeux de hasard par province

Ontario

L’Ontario représentait la plus importante contribution aux revenus de jeu au Canada. La province représentait 43 p. 100 de tous les revenus du pays, soit environ 7,4 milliards de dollars canadiens. La province la plus peuplée a également affiché le pourcentage de croissance le plus élevé du pays, soit 12 %. L’Ontario a été le marché qui a connu la croissance la plus rapide au Canada au cours des cinq dernières années. À l’heure actuelle, l’Ontario offre une grande variété de jeux. La province possède des casinos et prévoit ouvrir un grand casino sur le front de mer de Toronto. La province offre également des jeux de hasard sur piste pour chiens et chevaux, ainsi que des loteries.

Toutefois, la croissance la plus rapide en Ontario pourrait provenir des paris sportifs et des casinos en ligne appartenant à la province. L’Ontario a également une loterie en ligne. Le jeu en ligne en Ontario croît beaucoup plus rapidement que les autres formes de jeu.

Québec

Le Québec se classait au deuxième rang au Canada pour ce qui est des jeux de hasard. Alors que les jeux de casino au Québec ont connu une croissance anémique de 2 % en 2017, les ventes de loteries en ligne et les jeux en ligne ont augmenté de 5 %. C’est une autre indication que les casinos et les loteries en ligne vont continuer à se renforcer. D’autre part, on s’attend à ce que les casinos sur place n’augmentent pas leurs revenus.

Colombie-Britannique

Bien que la population de la Colombie-Britannique soit inférieure à celle du Québec, ses revenus de jeu ont dépassé ceux du Québec. Tout comme au Québec, la croissance des revenus des casinos en Colombie-Britannique a également été lente. La croissance des revenus des casinos en 2016 a été inférieure à 2 %. Cela pourrait changer lorsque Parq Vancouver, un grand casino de villégiature, ouvrira ses portes dans la plus grande ville de la Colombie-Britannique. Cependant, l’industrie des casinos a également eu sa part de problèmes, notamment au River Rocks Casino. Ce casino a été impliqué dans un scandale de blanchiment d’argent impliquant des joueurs chinois et japonais. Il a éloigné les clients des casinos et a contribué à l’atonie de la croissance dans la zone des casinos sur site.

Comparaison avec les États-Unis

Les États-Unis et le Canada sont de taille similaire. Cependant, ils sont très éloignés l’un de l’autre en ce qui concerne le montant d’argent que le jeu rapporte. Il a été souligné que les revenus du Canada ne continueront pas d’augmenter à moins que ses jeux de hasard et d’argent ne continuent de croître et d’évoluer. Le marché américain des jeux de hasard rapporte environ 40 milliards de dollars chaque année dans les casinos. Il fait également environ 30 milliards de dollars dans les casinos tribaux et environ 80 milliards de dollars dans les loteries d’État et multiétatiques. De toute évidence, le Canada a beaucoup à apprendre des États-Unis en matière de jeu.